RADIO EN CONSTRUCTION PRESENTE UNE SELECTION DE CONFÉRENCES AU SUJET DE LA SUBCULTURE MUSICALE

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Subculture musicale : La musique pratiquée aux marges // 1

Écoute d’une sélection de conférences données le cadre des Journées d’étude de l’Université de Strasbourg les 18 et 19 mars 2010 autour de la subculture musicale.

Session 1 : Hybridations et métissages

–  “L’interspatialité d’une subculture musicale, le cas du hip-hop au Brésil” par Sofiane Ailane, Doctorant en anthropologie sociale, Université Lumière-Lyon II
En s’appuyant sur sur le mouvement hip-hop à Fortaleza (Brésil), Sofiane Ailane expose les pratiques des participants de cette subculture musicale et montre pourquoi le hip-hop est construit à la marge de la société brésilienne et dans quelle mesure il se situe dans un entre-deux ni complètement rejeté, ni complètement accepté.
“Les réfugiés du rap : le cas du rap palestinien en Syrie” par Amélie Pavard, Doctorant en Musicologie, Université de Strasbourg
Habituellement soutenue par les partis islamistes et mise en musique par des orchestres orientaux, la lutte palestinienne trouve une nouvelle forme de protestation dans le rap. Cette rébellion, illégitime face au Hamas et au Hezbollah car reflétant l’ennemi capitaliste, est également censuré en Syrie car elle décrit les conditions de vie dans les camps. Amélie Pavard a étudié ces jeunes musiciens, leurs moyens de diffusion, et en quoi le rap les aide à se créer une (nouvelle) identité.
“Subculture noise : ambivalences d’une culture DIY” par Sarah Benhaïm, Master 2 Théories et Pratiques du langage et des arts spécialité Musique, EHESS
La “noise music“, catégorie regroupant un ensemble de musiques bruitistes, hybrides et souvent extrêmes, tisse des relations complexes avec ses aspirations, ses pratiques et ses modes de diffusion. Cette subculture DIY (Do It Yourself), à l’instar du mouvement punk dans les années 70, est cependant éloignée des fondements de cette autre subculture. Le milieu noise est en effet l’objet de fortes ambivalences idéologiques et esthétiques, qui, au-delà d’une redéfinition de la notion de “subculture”, fait en réalité écho à notre époque postmoderne.
“Bricolage et écologie musicale : éléments d’une anthropologie musicale du jazz” par Pierre Carsalade
En envisageant le jazz comme une expression musicale plastique et relationnelle qui questionne les notions de culture ou de communauté, Pierre Carsalade s’attache à montrer en quoi une approche en terme de bricolage et d’écologie musicale permet de formaliser les logiques socio-musicales mises en œuvre dans la pratique jazzistique.

La suite, avec un choix de conférences tirées des sessions 2 (Fonctions productives) et 3 (Productions fonctionnelles), sera mise en ligne lundi 4 avril.

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