“Pensée sale”, nouvelle vidéo de RESPUBLICA VON TAZTIKA [rock / Nancy]

Communiqué
Toujours en État d’Hybridité ; obscur et enflammé, le groove abrasif de Pensée sale est une des pièces les plus révoltées du prochain album de Respublica VON TAZTIKA. D’ailleurs le titre de ce prochain opus se glisse dans les paroles de ce nouvel extrait. Saurez-vous le trouver ?
Docteur Vandale trace inlassablement son sillon “géo-poétique”, oscillant entre légèreté et gravité, entre détours imagés et expression directe. À ses yeux, le titre de ce morceau reste encore quelque peu énigmatique. Il à d’ailleurs déclaré à propos de cette chanson : ” on se raconte une histoire dans laquelle des renversements salvateurs se produiraient “. La Pensée sale, c’est une réponse en apparence assez frontale à notre époque toujours pétrie de représentations, lisses et stéréotypées de la réussite et du bonheur. La pensée sale est un contre life-style ; c’est l’espoir d’un retour de boomerang dans une urbanité à ce point hors sol et aseptisée qu’elle n’a plus aucun anticorps pour faire face à la désinformation, le nez dans le guidon de ses statistiques et de ses chiffres de vente.
Dès l’ouverture, la musique de Pensée sale distord la matière sonore avant qu’une guitare nonchalante et abrasive s’infiltre dans la brèche. Sur un groove électro rock pesant, la voix scande au scalpel, apostrophe sans ménagement. Comme un chien dans un jeu quille, Docteur Vandale dézingue le detestablishment avant de se lancer dans ce qui ressemble à un hymne rebelle et déglingué. Mais cette pose mélodique et mélancolique n’augure d’aucune inflexion. Ce ne sont que quelques secondes de calme avant un cataclysme musicale mêlant guitare psyché et accents dubstep souterrains.
Ce clip est un bijou d’animation, un palimpseste audiovisuel, brut et hypnotique réalisé par l’incroyable Adrien Bertrand qui avait déjà co-signé BooYee ou la Poézit Zitoun, notre première vidéo. Mais ici il y a eu quelques perturbations et le projet aurait pu tombé dans l’oubli si FLX n’avait ressorti ces images pour finaliser le projet

autoportrait
Nouvel épisode d’une odyssée créative protéiforme, VON TAZTIKA voit le jour en 2013 sous l’impulsion de Docteur Vandale.
Depuis ses premières expériences musicales avec le groupe fusion ATOMIC KIDS (1991-99), Docteur Vandale n’a eu de cesse de prolonger son appétit pour le mélange sonore et le militantisme DIY.
Il défend une musique énergique et hybride portée par des textes en français, à la fois engagés, poétiques et décalés. Toujours habité par l’énergie de ses utopies fondatrices, Docteur Vandale développe avec VON TAZTIKA, un imaginaire urbain proliférant. Sur scène le groupe embarque son public dans une traversée énergisante, intense et communicative.
VON TAZTIKA est composée de Mathieu Ambroziak (guitare, synthé), Benjamin Cahen (basse, synthé, production), Charlie Davot (batterie, SPDS) et Docteur Vandale au chant, aux machines, à l’écriture et à la composition.
Le groupuscule est originaire du Champ d’Pagaille, une zone urbaine parallèle aux abords de Nancy. La Poézit Zitoun est l’essence de leur projet qui n’est pas seulement musical mais plutôt poético-politique.
Docteur Vandale aime à dire qu’il propose de la musique en État d’Hybridité en mélangeant ses multiples influences rock, hip-hop, psyché, électro, dub…La musique se fonde sur un basse batterie groovy et incisif, une guitare mutante, un composé électronique alliant samples et synthés analogiques, et un chant qui louvoie entre spoken words, mélodie et rap.