Festivals électro : une économie bancale ? – Make It Deep

Dans un contexte de crise de l’industrie phonographique, la filière musicale s’est depuis plusieurs années recentrée sur son expression live. Dans cette reconfiguration du marché de la musique, les festivals occupent une place toujours plus importante et leur nombre en Europe sur les 30 dernières années a été multiplié par quinze. En 2016, sur 98 millions d’euros générés par la branche techno-house des musiques électroniques, plus du tiers l’ont été par les festivals. Une croissance exponentielle qui n’est pourtant pas sans comporter de zones d’ombre car loin de la rentabilité des géants de l’entertainment, la réalité du marché français des festivals électro repose sur un équilibre fragile. Entre annulations ou rachats, le tissu des festivals hexagonaux contrairement à certains de ses voisins européens ne semble pas avoir atteint sa maturité.

Alors est-ce la faute à une législation trop contraignante, à un manque de soutien des collectivités territoriales et des aides publiques ou bien encore celle d’investissements privés trop frileux? La gestion d’un festival « musiques électroniques » est-elle aujourd’hui une activité potentiellement rentable? Quelles solutions s’offrent aujourd’hui aux gérants de festivals pour se développer d’avantage?

Ce sont ces questions que nous nous sommes posés avec nos invités :
• Mary Vercauteren, responsable des aides aux tournées et festivals au CNV
• Paul Bonabesse, co-fondateur du festival Roscella Bay et digital manager chez We Love Art
• Fantin Dufaÿ, co-fondateur et responsable de la communication du Macki Music Festival

 

https://soundcloud.com/makeitdeep/podcast-108-festivals-electro-une-economie-bancale