“Cluster”, nouvel album de HJ AYALA [improvisation – guitare / Strasbourg]

Hector Javier Ayala est un guitariste, écrivain et compositeur mexicain qui habite à Strasbourg. Souvent classé comme un musicien de jazz, sa musique est enracinée dans des formes traditionnelles et acoustiques. Au fil de la guitare, il tire aussi ses sources du blues, du rock psychédélique, des musiques d’avant-garde pour engendrer un son métisse et pimenté.

De formation classique, il cultive sa passion pour la musique improvisée, pour la transmigration entre styles divers. Sa lecture particulière des Standards et le climat subtil et intime de ses compositions originales, nous emmènent aux moments parfois délirants, parfois mélancoliques.

La sienne est une musique métisse, de voyageur, de voyage. Né à Mexico, il a vécu à Londres, Madrid, Valence, Berlin et Strasbourg ou il habite actuellement. On dirait qu’il nous fait écouter des fragments de sa biographie. Echos, fredonnements de terres lointaines. Ses performances constituent une galerie de portraits musicaux, scénarisés comme une suite onirique.

Guitariste, écrivain et compositeur mexicain. Hector Javier Ayala a été attiré depuis l’enfance par l’art et la vie bohémienne, il combine des études de philosophie et de musique, publie des essais littéraires et des nouvelles, et compose des chansons, des pièces instrumentales pour le théâtre et la danse. En 1998 sa vie prend un tournant décisif quand il décide de quitter son pays, où il avait tout à l’exception de l’envie d’y rester. En Europe, il continue ses études de philosophie et de musique. Il a fait une thèse sur le philosophe G.W. Leibniz en Espagne et approfondi son approche de l’instrument avec l’extraordinaire et virtuose guitariste José Jimenez, “El Viejin” dans le quartier flamenco Cano roto, à Madrid. Parallèlement, il a poursuivi une exploration plus personnelle de son art guidé par l’improvisation et ses racines. Aussi à l’aise dans le rock, le jazz  et la musique d’avant-garde, HJ Ayala est un guitariste syncrétique qui a su s’affranchir les étiquettes musicales.


Chaque guitare a une voix unique, dévoile des possibilités qui lui sont propres, elles ne peuvent pas raconter la même histoire de la même façon.
On peut souhaiter avoir une apparence constante ou s’habiller selon l’occasion ou l’état d’esprit. Je voulais que ces morceaux parcourent les chambres sauvagement. Je voulais qu’en fonction de la lumière, de l’humeur, ces pièces puissent retrouver leur appartenance à chaque biographie.
Avec Cluster, je voulais rendre hommage à la proximité, au plaisir et contrariétés qui représentent les échanges, et au désir sans but. J’adore les tremblements des cordes quand on joue des intervalles serrés ! J’ai rêvé des paysages, j’ai évoqué les rêves que la musique d’Henry Cowell m’a engendré.

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