ANNUAIRE MUSIQUES DU MONDE

Instrument rare aux racines orientales, le tarhu accompagne Nicolas Beck dans son riche parcours à la croisée du jazz et des musiques du monde. Il déploie ses mystères dans un concert mariant sonorités envoûtantes et matières électriques, texte engagé et œuvre graphique en mouvement.
Dans un univers personnel, Nicolas Beck propose un objet unique, fruit de ses expériences métissées. Un mélange de musique écrite et improvisée, sur un instrument étonnant, à la fois résolument moderne et venant d’une autre époque.
Comme un écho aux textes de Lagarce, Nicolas Beck joue une musique introspective, qui porte un regard à la fois sur le monde qui nous entoure mais aussi sur nous même. De longues mélopées y côtoient des rythmiques aux accents sauvages, on y voit se succéder moments suspendus et ambiances plus électriques, l’improvisation ayant une place privilégiée dans le répertoire.
Revisiter les sons acoustiques, les transformer, les tordre ou les adoucir à l’extrême, dans une musique singulière, tel est le sujet de cette expérience sensorielle. « Raconter le Monde, ma part misérable et infime du Monde. La part qui me revient… »

Un certain 20 Décembre 1989 à 20h30, un enfant poussait son 1^er cri dans les entrailles de la forêt de l’Est Cameroun, dans un village nommé Abong-Mbang. Quelques années plus tard, au moment de suivre le chemin des classes, la grand-mère maternelle de l’enfant lui composa une chanson qui disait « mon petit-fils, où que tu ailles, porte-moi toujours dans ton cœur »…

Shifen, comme elle l’appelait affectueusement, n’a jamais oublié ce message malgré la distance qui le sépare désormais des siens. Après avoir respecté jusque-là le schéma social classique, à l’obtention de son baccalauréat scientifique, Shifen décide de répondre favorablement à l’appel de l’Art.

[…]

2012. Alors qu’il dépose ses valises dans la ville de Strasbourg, la mélodie langoureuse fredonnée 20 ans plus tôt par sa grand-mère n’a pas cessé de faire son chemin. Le jeune homme décide de s’inscrire au département de musicologie de l’Université de Strasbourg et présente par la même occasion son entrée au Conservatoire de Jazz de la ville. Depuis que son rêve est devenu réalité, c’est une locomotive chargée de quelques connaissances en musique classique occidentale et culture jazz que tire derrière lui le jeune Shifen.

Bientôt, le jeune homme monte avec audace son propre groupe qu’il nomme SHIFEN, en mémoire de sa grand-mère. Au chant et à la guitare, Davy Steven KAGOUME, de son vrai nom, s’entoure de différents musiciens. Du saxophone à l’harmonica, du clavier à la guitare additionnelle ; le style caméléon dont il se revendique se construit en grande partie sur une base musicale tirée de la culture africaine.

Du Cameroun à la France, de la polyphonie à la polyrythmie en passant par des atmosphères pop, jazz, soul, reggae, rap , funk, rock… Qu’ils soient engagés ou passionnels, les textes passent du Français au Wolof, de l’Anglais au Maka’a, tandis que les rythmes endiablés dialoguent entre eux, laissant transparaitre une musique métissée et nouvelle.

Voyager sans bouger est sa devise. Laissez-vous donc embarquer  !

Au chant et à la guitare, Davy Steven KAGOUME s’entoure de différents musiciens. Du saxophone à l’harmonica, du clavier à la guitare additionnelle ; le style caméléon dont il se revendique se construit en grande partie sur une base musicale tirée de la culture africaine.

Du Cameroun à la France, de la polyphonie à la polyrythmie en passant par des atmosphères pop, jazz, soul, reggae, rap , funk, rock… Qu’ils soient engagés ou passionnels, les textes passent du Français au Wolof, de l’Anglais au Maka’a, tandis que les rythmes endiablés dialoguent entre eux, laissant transparaitre une musique métissée et nouvelle.

Voyager sans bouger est sa devise. Laissez-vous donc embarquer  !