“Techno(o(on “, nouvel album de DEATH BY SELFIE [pop / Nancy]

communiqué
Le Techno(o(on c’est cette bulle numérique qui satisfait si facilement nos désirs mais qui nous enferme aussi et dont on voudrait parfois s’affranchir. C’est ce que cherche à faire Death by Selfie avec cet album qui s’aventure dans de nouveaux territoires sonores, électro-organiques, à la croisée de Air, Kraftwerk ou Daft Punk, et défriche un imaginaire des possibles dans et en dehors du cocon : dans un autre corps, un autre temps, dans une capsule sur orbite ou une Mégalopolis redevenue friche pour un safari sans fin…
Si l’on y trouve son compte de grooves et de refrains pop, les morceaux – plus souvent gigognes – se déploient dans plusieurs dimensions, jouent avec les perspectives et tentent des échappées sinuzoïdales. Le studio est un cocon où la matière musicale fusionne, où les sons se transforment au gré de l’inspiration ou d’expérimentations aléatoires.
Images poétiques/images cinématiques : les paroles résonnent de références aux univers d’Asimov à Kubrick, de K. Dick à Damasio entre surréalisme et science-fiction.
Fidèle à son ADN hybride, Death by Selfie avance en brouillant les pistes et façonne sa propre voix, moitié humains augmentés, moitiés robots sensibles, le groupe, délibérément, ne choisit pas. A la fois dans et en-dehors du Techno(o(on.
Réaliser un album c’est se donner du temps, se libérer du rythme des sorties à haute fréquence, et aussi donner du temps à l’auditeur, prendre le risque de dépasser les formats calibrés et proposer l’évasion : 30 minutes de voyage en apesanteur, quelque part entre le cosmos et la matrice.