“Super Metroïd Made Me Do It”, nouvel album de ZAD KOKAR [no wave / Strasbourg]

Auto-enregistré chez lui à Strasbourg lors du confinement du Covid de mars-mai 2020 (à l’exception de “Éviter La Merde” de 2018), cet album a été pensé comme un carnet de croquis musical quotidien.
Il croit en la beauté de la spontanéité, des expériences, des taches, des motifs et des imperfections …
Dans ce moment solitaire et anxieux, j’ai essayé d’appeler un ami par jour, j’ai fait des étirements, écouté beaucoup de musique, regardé des films, dessiné des bandes dessinées, etc … Et, le plus important, j’ai joué à Super Metroïd (1994) et enregistré de petits morceaux de sons, de rythmes et de paroles tous les jours sur mes 4 pistes. En essayant de ne pas trop l’analyser et en suivant les philosophies R. Stevie Moore, Gary Panter et Viper-The-Rapper de l’enregistrement / création quotidien brut et du doublage, j’ai vu les chansons prendre lentement des formes sous mes yeux … Certains d’entre eux ont été abandonnés, certains me plaisent plus que d’autres, certains pourraient finir dans une autre sortie, et certains d’entre eux ont trouvé leur chemin vers cet album …
Suite à la cassette “End All Toxic Relationship Now!” (2020), ce nouvel album propose également un large éventail d’émotions, de couleurs et de formes. Prenant une distance temporaire avec la vague dada-no des performances live, il passe de l’ambiant au rock’n’roll avec une approche lo-fi. Les sujets évoquent des relations ouvertes, des lieux de bricolage en difficulté à l’époque des covid-time, de petits hommages au guitariste de The Ex Andy Moor, à l’actrice Zoë Lund, et bien sûr au chef-d’œuvre Super Metroïd …