“Sufferance”, nouvel EP de MONARCH [metal / Strasbourg]

autoportrait
Le projet Monarch peut être décrit comme une forme de dissociation structurée et d’intégration cachée, afin de compartimenter l’esprit en de multiples personnalités dans un cadre systématique. Au cours de ce processus, il est souvent arrivé qu’il y ait des “cérémonies sataniques”, ou des références à l’invocation de démons, pour que la victime à traumatiser, se croit “possédée”, et ne soit plus maîtresse de son corps et de ses pensées.
Le nom Monarch n’est pas nécessairement défini dans le contexte de la noblesse royale, mais se réfère plutôt au papillon monarque. C’est un grand papillon migrateur célèbre car il migre en groupes de millions d’individus sur plus de 4 000 kilomètres. Sa chenille consomme des feuilles d’asclépiade, séquestre et emmagasine les cardénolides (un stéroïde), ce qui la rend indigeste pour ses prédateurs vertébrés, les oiseaux principalement. Ces réserves de poison demeurent présentes chez l’adulte, et feront vomir l’oiseau naïf qui tentera de manger l’insecte.
Quand une personne subit un traumatisme provoqué par des électrochocs, une sensation de tête légère se produit, comme si l’on flottait ou volait comme un papillon. Il y a aussi une représentation symbolique se rapportant à la transformation ou la métamorphose de ce bel insecte: de la chenille en cocon (le sommeil, l’inactivité), à un papillon (naissance, nouvelle création) qui retournera à son point d’origine.
Le symbolisme occulte permet de donner des informations supplémentaires sur le sens véritable de la Psyché, utilisée à la fois pour le mot “âme” et “papillon” suite à la croyance que les âmes humaines deviennent des papillons tout en cherchant une nouvelle réincarnation.
Certains groupes mystiques, comme les gnostiques, voient le papillon comme un symbole de la corruption de la chair. “L’Ange de la Mort” dans la pensée gnostique était dépeint par l’écrasement du papillon. Une marionnette à fils est une marionnette qui est attachée à des cordes et contrôlée par le maître de la marionnette, d’où le programme MONARCH, qui a également été désigné comme “Le syndrome de la marionnette”.