Premier extrait de “Volutes”, nouvel album de SNOWDROPS [ambient / Strasbourg]

communiqué

Le duo de musique de chambre français Snowdrops signe avec Injazero pour leur premier album “Volutes”, à paraitre le 16 octobre 2020; une éloquente symphonie miniature de cordes, de piano et d’Ondes Martenot.

Formé en 2015 par Mathieu Gabry et Christine Ott, l’expérience passée du duo est empreinte d’une certaine liberté et spontanéité, ainsi que d’une approche profondément personnelle de la composition et de l’orchestration. Christine Ott a joué aux côtés de Yann Tiersen, du groupe alternatif britannique de longue date (et des compositeurs de musiques de films réputés) Tindersticks, et des expérimentateurs post-rock français Oiseaux-Tempête; un background musical sensible dans les subtilités de la composition de Volutes. Parallèlement à leur contribution au piano, mellotron et Ondes Martenot, Ott et Gabry sont rejoints ici par la virtuose altiste Anne Irène-Kempf. D’origine classique et baroque, le jeu extrêmement vivant de la musicienne ajoute une couleur particulière à l’album.

Le duo puise dans une combinaison unique de musique classique contemporaine, de jazz, de musique électronique et de musique de film, et a passé les premières années de leur partenariat à composer essentiellement pour l’image. En particulier pour le long-métrage de Phuttiphong Aroonpheng en 2018, Manta Ray, qui a remporté le Lion du meilleur film au Festival de Venise 2018 (catégorie Orizzonti), et pour lequel la musique a également été primée. La bande son a été publiée par le label britannique Gizeh Records en 2019.

Tout comme leur travail de composition pour le cinéma, Volutes est basé sur une relation intime et intuitive avec des images profondément expressives. Cependant, pour Volutes l’imagerie est évoquée par la musique au lieu d’être enregistrée pour celle-ci. Le premier single «Ultraviolet» marie les ondes bienheureuses du Martenot qui montent et descendent contre une série d’aspirations, de cordes légères et de la dérive à peine perceptible d’une synthèse électronique qui s’élève dans le final de la pièce. Ailleurs, «Trapezian Fields» est dirigé par un piano entrainant et subtil secondé d’arrangements électroniques rythmiques et bouillonnants. Enfin, plus tard dans l’album “Odysseus” porte bien son nom ; un voyage extrêmement évocateur et puissant, avec un grande dynamique de composition, des mondes sonores inconnus et un crescendo final qui survit longtemps après les dernières tensions de sa mélodie.