Tableau de bord des dépenses culturelles des collectivités territoriales en 2022 et leur évolution depuis 2019
Accueil ÉTUDES & PUBLICATIONS [podcast] interview de MAXIME DELCOURT à propos de la “Petite histoire de la dance music engagée” dans le cadre de l’Ososphère24/11/2019ÉTUDES & PUBLICATIONSPODCAST contexte Les Nuits Électroniques de L’OSOSPHERE reviennent sur le Quartier Laiterie les 13, 14, 20 et 21 septembre 2019 avec 4 nuits au cœur de la ville, sur un quartier de 4 dance-floors ! Dans le cadre du programme des Avants-Nuits et Après-Nuits, L’OSOSPHÈRE propose également des évènements satellites et complices se déroulant dans divers lieux de la ville… Rendez-vous cette fois-ci à La Kulture, le fameux club strasbourgeois situé au 9 Rue des Bateliers pour une conférence inédite à Strasbourg. “Petite histoire de la dance music engagée” Dans le cadre de L’Ososphère, et en complicité avec La Kulture, la Plateforme Artefact PRL – CRMA Laiterie. Une conférence animée par Maxime Delcourt. Les reportages et les articles consacrés à l’Histoire de la musique électronique en dépeignent souvent une vision uniformisée : la techno et la house sont des musiques produites par des minorités (noires aux États-Unis, homosexuelles à New-York, indigentes à Détroit) qui substituent la musicalité et la rythmique au langage afin d’échapper à une réalité oppressante. Au point d’inviter presque inévitablement l’auditeur à brûler le dancefloor plutôt qu’à pendre le patron de son entreprise ? Pas vraiment. Car, si l’engagement passe essentiellement par le langage, l’éradication du langage ne signifie pas pour autant une absence de sens. On peut le trouver au cœur de la musique, dans le titre du morceau, dans l’artwork de l’album ou dans la démarche artistique de l’artiste. Il existe d’ailleurs assez d’exemples – mouvements entiers, simples morceaux isolés – infirmant l’idée manichéenne selon laquelle danser et penser sont deux activités qu’on ne peut réconcilier. Cette conférence en livre une liste non exhaustive, des productions d’Underground Resistance au Voguing, en passant par les prêches religieux de Todd Edwards ou la lutte des classes d’artistes comme K.O.C. Maxime Delcourt : Rédacteur en chef adjoint de Jack, Maxime Delcourt est journaliste culturel indépendant, notamment pour Les Inrockuptibles, VICE France et Brain Magazine. Il est l’auteur de trois ouvrages chez Le Mot et le Reste, « Free jazz, Il y a des années où on l’on a envie de rien faire. » « 1967-1981 chansons expérimentales » et « 2Pac, Me Against The World. » interview de MAXIME DELCOURT dans le cadre de l’Ososphère RADIO EN CONSTRUCTION RADIO EN CONSTRUCTIONradio / Strasbourg Adresse BP 80124 Strasbourg 67069 Francework Téléphone principal: 03 88 600 915work Courriel principal: contact@radioenconstruction.comINTERNET Site internet: www.radioenconstruction.com Affiche la biographie / présentation Afficher la carte | Biographie / présentation Tous les jours, Radio en Construction ouvre son antenne à 14h00 (*) par “Transmission” de Joy Division. “Radio, live transmission…”, trois mots qui se réinventent à chaque fois qu’ils se posent sur le cordage de basse, sorte de Pont de Singe reliant l’émotion à l’urgence, par delà le précipice de l’indigence quotidienne… trois mots poussés hors de la gorge par une batterie sèche et lourde, cœur et poumon, larme et colère… trois mots qui, à chaque écoute, viennent s’enrouler dans cet ésotérique treillis de guitare barbelé, beauté acier et tranchant électrique…quelque chose comme le rock’n’roll…quelque chose comme un rock’n’roll, déjà vieux de 20 ans à l’époque et brandi par un quarteron d’artistes prolos nés après lui, magnifique tentative de s’approprier le monde comme s’il restait à inventer, dérisoire tentation d’atteindre un nécessaire absolu. Tous les jours, un même frisson électrise l’antenne de Radio En Construction, nous ramenant, sans discussion possible à ce que notre aventure peut avoir de fondamental… car derrière cette musique – fondamentale, on en a parlé -, résonne également l’écho de Factory, fondamentale tentative de construire, parce que le Punk l’avait permis, des moyens de production, diffusion, propagation qui soient le prolongement des artistes qui les empruntaient. Alors, peut nous chaud le débat sur l’alternatif, sur la main mise du grand capital sur la musique (comme disait Martin Lamotte dans Papy fait de la Résistance “mais, mamina, ce n’est pas une colonie de vacances, ce sont les armées du Reich !!!!!”), car dès lors que la subversion a besoin d’un près carré pour s’exprimer, en quoi est-elle subversive ? Si nous ne sommes pas capables de créer notre espace dans les systèmes (commercial, administratif…) qui nous sont imposés, si nous ne sommes pas capables de les parasiter, de nous en affranchir en nous attachant au fondement même des idées que nous proposons, si nous ne sommes pas capables de renverser les valeurs imposées, alors pourquoi continuer ? Radio En Construction s’essaye à se réinventer en permanence, et à constituer l’espace d’une certaine radicalité, d’une forme de subversion par l’exposition. Notre programme, que nous définissons comme un Cabinet Radiophonique de Curiosité, s’efforce d’exposer, dans une organisation dont le paramètre prédominant est l’esthétique, de petits modules de percussion de l’individu (le fameux auditeur). Ces modules, petites vitrines de musique ou de parole (celle des autres, nous ne parlons jamais nous même à l’antenne), sont à la disposition de nos auditeurs – considérés non comme une masse mais comme une multitude (aussi lilliputienne soit-elle) d’individus. Vous me direz : et le rock dans tout cela? … parce que Radio En Construction a choisi de transmettre, de relayer, d’interroger une série de formes musicales qui mettent en forme un rapport autodidacte à l’émotion, formulent en temps réel un panel de réactions à l’époque, interrogent l’individu tout en osant s’adresser au plus grand nombre ; pour cela, nous revendiquons le terme rock. Nous le revendiquons au moment même où il est sans doutes le plus galvaudé, récupéré par ce dont il affirmait s’affranchir, ronronnant dans la bouche de ceux dont il refusait le monde. Nous revendiquons son essence, pas sa forme ; nous revendiquons son sens premier, pas sa culture ; nous revendiquons ses vertiges, pas son système. Pas de leçon derrière ces propos mais l’envie de vous dire les fondations de notre chantier. Roadmap Satellite Connections Business Directory | Leaflet Connections Business Directory | Leaflet BP 80124 Strasbourg 67069 FranceObtenir des directions