“L’hiver”, nouvelle vidéo de LA CASA BANCALE [ska / Nancy]

autoportrait
Depuis quinze ans, le groupe nancéen s’inscrit dans l’ère du temps à travers une musique hybride, festive et fédératrice. Pourvu d’un enthousiasme communicatif et d’une envie constante d’être dans la joie et le don de soi, La Casa s’impose avant tout comme un groupe de scène à l’énergie explosive !
Après l’EP Skankogang en 2003, le groupe sort son premier album en 2008. A la fois aérien et très instrumental, Casa Nostra annonce déjà la couleur d’un univers chaud et métissé. Fusion de reggae, ska, rocksteady, dub et sonorités latines, ce premier album résonne comme une invitation au voyage. En toute logique, il permettra à la formation de se produire sur de nombreuses scènes européennes et de s’envoler jusqu’au Yémen. Naturellement influencée par ses voyages et ses rencontres, La Casa Bancale parvient à se renouveler musicalement tout en conservant sa touche personnelle et l’essence d’un son originel et singulier.
Le remplacement de deux membres ne change rien à l’état d’esprit du groupe et un deuxième album voit le jour en 2011. A travers un son plus rock et percutant, Maison close scelle une vraie complémentarité entre les sept musiciens. Ecrivant de manière collective, La Casa a gagné en homogénéité et en efficacité en s’appropriant une nouvelle énergie et une vraie dynamique. Se partageant dorénavant le micro à l’intérieur d’une même chanson, le chant navigue entre reggae, chanson et hip hop. Néanmoins, les Bancals ne s’expriment toujours que d’une voix pour mieux défendre leurs valeurs humaines. Trouvant son identité dans le mélange des styles, l’album Maison Close souffle alors un vrai vent de liberté qui poussera son auditeur à profiter de tous ces plaisirs simples que le quotidien peut offrir. Plus épicuriens que jamais, les Nancéens ont ainsi compris qu’ils avaient aussi des choses à dire au-delà d’une musique pourtant déjà bien parlante.
La liberté s’affiche alors rapidement comme la notion la plus défendue au sein de la formation. Le choix de l’indépendance et de l’autoproduction n’est donc pas le fruit du hasard. Anticonformiste, le groupe emprunte les chemins de traverse pour mieux défier les codes usuels. Elle est aussi là sa force, au cœur de cette revendication d’un droit à la différence et d’un droit à la « bancalité » dans une société où la perfection devrait constamment être courtisée. Dans son écriture, La Casa défend ce droit d’être comme on est, avec ses propres qualités et ses propres faiblesses. Les différences contribuent à construire le monde et à l’instar de la tour de Babel, La Casa Bancale démontre l’importance de la mixité à travers ses textes, sa musique et sa personnalité.
Certes, les années passent entre chaque sortie d’album de la Casa Bancale… Sans doute pour mieux se ressourcer tant individuellement que collectivement. En parallèle, chaque membre s’investit en effet au cœur d’autres projets afin de se nourrir de nouvelles expériences et influences. Ainsi, que ce soit avec le Nancy Ska Jazz Orchestra, Two Tone Club, Good Luc, le Mento Club, Emir Tatane ou Koto Brawa, les chanteurs et musiciens gagnent en aisance et en confiance, de quoi en faire bénéficier le travail en studio et sur scène.
Avec plus de six cents concerts au compteur, La Casa Bancale cultive son art et son identité tout en attirant un public de danseurs, de mélomanes ou tout simplement de fêtards. Prévu pour mars 2018, le troisième album ne déroge pas à la règle. Aussi optimiste et solaire que ses prédécesseurs, Welcome porte parfaitement son nom en nous invitant à sortir et à s’ouvrir au monde pour mieux profiter de la vie. A travers sa philosophie, le groupe met donc une nouvelle fois le partage à l’honneur. Fusionnant un son à la fois traditionnel et urbain, les sept compères souhaitent ainsi la Bienvenue à un public multigénérationnel qui ne peut être insensible à cette énergie contagieuse.