De la transition écologique et des conditionnalités dans les financements et les choix culturels des collectivités
Accueil PODCAST [Podcast] Interview de DIMITRI KHODJA, disquaire et fondateur de THE MESSAGE [Troyes]29/04/2020PODCASTRADIO ” C’est peut-être aujourd’hui qu’il faut réinventer la place des disquaires indépendants “ Que savez-vous sur le métier de disquaire ? Dimitri KHODJA nous raconte l’histoire de The Message, à Troyes. magasin de disques vinyles et CDs mais aussi bar, ainsi que librairie spécialisée. Comment ont-ils créé cet espace unique ? De leur arrivée à Troyes, idéalement placée entre la Belgique, l’Allemagne et Paris, à la création de leur société en 2015, Dimitri KHODJA et Stephane LAVALLEE ont exploré de nombreuses solutions pour partager leurs découvertes et recherches musicales. Leur devise ? “Boire, écouter, découvrir”. Comment ont-ils construit leur activité de disquaire indépendant, ce “secteur pauvre de la culture” ? Avec l’évolution de l’industrie du disque et du marché de la musique enregistrée, quelles sont les problématiques majeures des disquaires de la région (et d’ailleurs) ? Si l’on songe que le marché du livre a bénéficié de diverses aides (prix unique du livre, taux de TVA à 5,5%, retours garantis…), à l’inverse, peu d’aides publiques sont prévues pour les disquaires indépendants. On citera néanmoins le CALIF, Club Action des Labels et des disquaires Indépendants Français, organisateur du Disquaire Day et qui fédère les disquaires en France, en Suisse et en Belgique. Dans quel contexte économique, avec quelles logiques les disquaires indépendants peuvent-ils évoluer ? SCIC, SCOP, association : quelles solutions permettraient de faire perdurer ces espaces de découverte et d’échange autour de la musique ? Par ailleurs, Dimitri était présent à l’ébauche du nouveau projet de tiers-lieu culturel de la ville de Troyes en 2019, qui implique 6 structures : The Message (disquaire et librairie), L’Âme du Temple (studios d’enregistrement), Kantinetik (cantine / restaurant en réinsertion professionnelle), La Cultive (lieux de coopération, de débat public et fermes urbaines), et enfin Le Rucher Créatif (espace de co-working). Quels objectifs, quels moyens pour ce nouvel espace ? Pour aller plus loin : www.legredin.fr