Tableau de bord des dépenses culturelles des collectivités territoriales en 2022 et leur évolution depuis 2019
Accueil ÉTUDES & PUBLICATIONS deuxième édition du baromètre des festivals de musiques actuelles en France éditée par le CNV, l’Irma et la Sacem25/07/2015ÉTUDES & PUBLICATIONS article publié sur le site de l’IRMA À l’occasion du Printemps de Bourges, le CNV, l’Irma et la Sacem proposaient la deuxième édition du baromètre des festivals de musiques actuelles en France. Alors que les annonces d’annulation, de réduction ou de report se sont succédées, en ce début d’année 2015, cette étude démontre qu’en 2014 les festivals ont été l’un des principaux facteurs de dynamisme sur les territoires. Avec un petit quiz pour tester vos connaissances sur les festivals ! Cette seconde étude réalisée, à partir des données 2014, par le CNV (Centre national de la chanson, des variétés et du jazz), l’Irma et la Sacem révèle la très forte densité et la formidable diversité des 1 615 festivals de musiques actuelles en France. En 2013, les festivals ont représenté 27% de la fréquentation payante des concerts, spectacles, et on en compte en moyenne 70 par région. Le jazz, le blues et les musiques improvisées ainsi que les musiques électroniques amplifiées représentent près de 60% des festivals en France. Si l’Île-de-France (217 festivals), Rhône-Alpes (198), Paca (162), la Bretagne et Midi-Pyrénées concentrent, en nombre, 50% des festivals, le focus sur le nombre de festivals pour 100 000 habitants apporte un nouvel éclairage. Ainsi, l’arc méditerranéen et l’ouest offrent-ils sans surprise une forte densité de festivals par nombre d’habitants (4 à 6). Pour autant, le Limousin, la Corse ou la Bourgogne ne sont pas en reste avec eux aussi 4 à 6 festivals pour 100 000 habitants. Moins de création de festivals en 2014 Le solde négatif (44 créations de festivals pour 51 disparitions en 2014) est à relativiser : “les disparus” représentent 3,2% des 1 625 festivals de musiques actuelles observés et “les créations” 2,7%. De surcroît, le baromètre n’ayant que deux années d’existence, le cycle de renouvellement des festivals peut suivre celui du spectacle vivant, souvent biennal. Ces chiffres appellent néanmoins à la vigilance. Un moteur du spectacle vivant Cette étude montre le poids des festivals sur l’ensemble du spectacle vivant (22% de la billetterie en 2013). À titre d’exemple 62% des recettes de billetterie et 56% de la fréquentation payante ont, cette année-là, eu lieu dans un cadre festivalier en Bretagne. En 2014, les festivals ont représenté 19% des droits d’auteur collectés dans le spectacle vivant, soit 13,9 millions d’euros. Des festivals plutôt jeunes Si 80% des festivals de musiques actuelles ont moins de 20 ans et 48% moins de 10 ans, le renouvellement du public et la diversité des esthétiques restent des défis à relever pour tous. Sur la saisonnalité des festivals, 54% se déroulent en été. L’autre moitié des festivals a lieu aux autres saisons : 427 au printemps, 280 en automne et 63 en hiver. Pour le CNV, “les festivals participent à la richesse culturelle de notre pays et au dynamisme de nos territoires. Ils engendrent des retombées économiques conséquentes et permettent de valoriser la création musicale et participent à la renommée d’un lieu. Ils favorisent le vivre ensemble et le lien social”.