À travers une musique indomptable et passionnée, Jeremy Lirola avec Denis Guivarc’h, Max Sanchez et Nicolas Larmignat, veulent revenir à l’essentiel : la liberté. Celle qui consiste à détourner les lignes et brouiller les mots-clés. Mock the Borders veut dire « moquer les frontières », les replis sur soi dans la vie et entre les pays, mais aussi dans la musique où les genres ne font que rétrécir les champs de vision. Après le projet Uptown Desire et l’univers amoureux new-yorkais, Mock The Borders s’inscrit dans une recherche tendue vers l’Autre. Là où Ornette Coleman, précurseur du free jazz et maître à penser de cette nouvelle création, a su créer un son que chaque individu était libre de percevoir et d’échanger sans en altérer le sens et sans imitation.
Strasbourg 67000 France
Saxophoniste depuis l’âge de huit ans, arrangeur et compositeur, Franck Wolf a étudié le saxophone et les percussions au Conservatoire de Strasbourg. (Médaille d’or en saxophone et en musique de chambre). Depuis 2004, Franck a participé, aux cotés de Biréli Lagrène, à 4 albums, un DVD parus chez Dreyfus Jazz et Universal, et à plus de 500 concerts à New-York, Montréal, Moscou, Vienne, Marciac, La Haye, Istanbul, Paris … Il joue toujours régulièrement en trio, en quartet ou en quintet avec le guitariste. http://www.bireli-lagrene.fr Membre fondateur des groupes straSax et Triophone, il crée en 2011 le Franck Wolf Trioavec Marcel Loeffler à l’accordéon et Davide Petrocca à la contrebasse (CD « Bol d’air » paru en février 2013). Depuis janvier 2014, Mieko Miyazaki et Franck Wolf unissent leur musique, en duo, afin et de faire découvrir au public la sublime harmonie entre le koto, instrument représentatif du Japon, et le saxophone. (CD « Dankin » paru en juin 2015) Son dernier album « Franck Wolf & friends – Live 2013-2017 » est sorti fin 2017, il regroupe les meilleurs moments issus de 7 concerts avec 7 formations différentes, une vingtaine de musiciens, dont André Ceccarelli, Sébastien Giniaux, Gregory Ott, Anne Sila, Matskat…
Le saxophoniste Michael Alizon invite le pianiste Jean-René Mourot pour la création d’un nouveau répertoire : “Les couloirs du temps”, en janvier 2015. Les deux musiciens se lancent dans une série de dialogues, inspirés du jazz, des musiques improvisées, et du rock, dans un son et une interprétation actuelle. L’écriture est innovante par sa confrontation entre des influences comme le blues, la musique de Philip Glass, les comptines, et le langage coloré du hard-bop. Ils croisent ici leurs expériences, leurs sensibilités musicales, autant écrites qu’improvisées. Le répertoire est conçu autour de pièces écrites par les deux protagonistes, le leitmotiv étant le temps : le temps passé, le temps présent, mais aussi le temps de la rencontre, du dialogue, le temps musical, le tempo… Le concert peut s’apparenter à un récital chambriste et intimiste, sans aucune forme d’électronique, entièrement acoustique. Dans les compositions, on retrouve une écriture contrapuntique et rigoureuse, dans un jeu de précision, et des moments improvisés en rapport avec les éléments d’écriture, le tout dans une conscience de l’instantané. La complicité entre les deux musiciens permet un jeu très varié dans les dynamiques, et une grande spontanéité dans le déroulement des pièces. La légèreté de la formule permet un espace de liberté, et de surprise dans l’interprétation du répertoire.
Après avoir réalisé plusieurs créations autour de différents thèmes et formules musicales, sorti une dizaine de disques de nos formations croisées, nous avons le désir d’exprimer aujourd’hui la singularité artistique du collectif OH! au sein d’un nouvel ensemble, le Dream Weapon Orchestra (Grand ensemble du Collectif OH!), qui porte un langage collectif fort. Déjà réunis en collectif au sein de nos projets pour défendre une musique créative et affranchie des frontières esthétiques, nous créons aujourd’hui ce nouvel ensemble pour que s’expriment nos différentes personnalités et parcours musicaux très diversifiés, à la fois dans un éclectisme choisi et dans un désir convergent d’unité musicale.
Strasboourg 67000 France
Un Fender Rhodes poussé dans ses derniers retranchements, un rappeur américain, des machines, des morceaux hypnotiques teintés d’electro, de l’improvisation surinvestie… voici les ingrédients de l’univers artisanal d’Elektrisch + Mr.E.
Instrument rare aux racines orientales, le tarhu accompagne Nicolas Beck dans son riche parcours à la croisée du jazz et des musiques du monde. Il déploie ses mystères dans un concert mariant sonorités envoûtantes et matières électriques, texte engagé et œuvre graphique en mouvement. Dans un univers personnel, Nicolas Beck propose un objet unique, fruit de ses expériences métissées. Un mélange de musique écrite et improvisée, sur un instrument étonnant, à la fois résolument moderne et venant d’une autre époque. Comme un écho aux textes de Lagarce, Nicolas Beck joue une musique introspective, qui porte un regard à la fois sur le monde qui nous entoure mais aussi sur nous même. De longues mélopées y côtoient des rythmiques aux accents sauvages, on y voit se succéder moments suspendus et ambiances plus électriques, l’improvisation ayant une place privilégiée dans le répertoire. Revisiter les sons acoustiques, les transformer, les tordre ou les adoucir à l’extrême, dans une musique singulière, tel est le sujet de cette expérience sensorielle. « Raconter le Monde, ma part misérable et infime du Monde. La part qui me revient… »
Quartet Lines, dans sa formation originale, se rencontre au conservatoire de Strasbourg autour des compositions de son contrebassiste Phillip Klawitter en 2013. Le temps passe et des éléments changent. Aujourd’hui le groupe est composé de Pierre Durand (btr), Jérémie Revel (e-gtr), Jean-Baptiste Juzscsak (sax alto, baryton) et de Phillip Klawitter qui jouent un mélange de musique improvisée, de rock, de mélodies de musique classique ainsi que d’ambiances inspirées de groupes tels qu’Overseas (Elvin Opsvik) ou Alas No Axis (Jim Black). Leur musique et leur connexion sur scène est pleine d’énergie et d’émotions. Ils composent, boivent et jouent pour les amateurs de rock, les personnes aimant la musique instrumentale ainsi que les craintifs des connotations du mot « jazz ».
Impulsé en mai 2019, Circle and the Trees est un projet qui réunit quatre musiciens du Collectif OH!. Ensemble singulier à 4 voix solistes, sans section rythmique, le groupe crée une musique onirique fortement contrastée, où respect, ré-appropriation et transgression soudent le jeu des musiciens. L’association atypique des instruments donne à entendre une musique qui met l’accent sur la mélodie en explorant différentes formes d’écriture contrapuntique. Une voix chante, scande, expérimente le matériau vocal. Les instruments soulignent celui-ci dans une atmosphère modale apaisée, cinématique, dans une architecture d’accords denses, ciselée, contrastée par des bourdons ou de soudaines déflagrations sonores. L’improvisation prolonge et relaye l’écriture, elle est au coeur de ce projet et permet une forme d’expression plus organique, et un jeu vital entre les musiciens. L’expérience des musiciens les a amenés depuis 20 ans à plonger dans les terreaux dont ils sont issus (jazz, rock, musique médiévale, musiques traditionnelles…) à les affirmer mais également à les transgresser. Ainsi, relié à une série d’effets et de traitements sonores, chaque instrument s’exprime également là où on ne l’attend pas, dans une musique bouillonnante, toujours dans le souci de créer un espace où le temps d’écouter doit être pris.
Strsbourg 67000 France
Ce nouveau trio est né de la rencontre entre le pianiste Christophe Imbs et la batteuse Anne Paceo. Leurs envies musicales ont pris forme avec le contrebassiste Matteo Bortone pour ce disque. C’est Joan Eche-Puig qui tient la contrebasse pour les concerts. Ce nouveau trio est né de la rencontre entre le pianiste Christophe Imbs et la batteuse Anne Paceo. Leurs envies musicales ont pris forme avec le contrebassiste Matteo Bortone pour ce disque. C’est Joan Eche-Puig qui tient la contrebasse pour les concerts. Le pianiste utilise des effets électriques en plus du piano acoustique, ce qui donne à ce trio un son très reconnaissable.
Des tempos qui se dilatent dans un roulis de machine à laver élastique. Les amarres sont larguées et La Strizza navigue vers des mélodies de sirènes lointaines. Enveloppé de brouillards harmoniques persistants comme le fond diffus d’une adolescence punk pop, le trio construit avec obstination son lego rythmique, mais voilà qu’une bourrasque de particules électroniques les contraint au silence et les oblige à pagayer vers de nouveaux rivages…
Inspiré par l’image d’un univers en perpétuel expansion tel que retranscrit par le télescope spatial Hubble, l’Expanding Universe Quintet vient prendre cette métaphore au pied de la lettre pour y trouver une source inépuisable d’inspiration et un fondement pour l’écriture et l’improvisation. La musique du Quintet se construit à travers une exploration constante, jonglant entre trajectoires connues et inconnues, et partant à la recherche de contrées musicales encore non-explorées L’écriture ciselée de Michael Alizon, accompagné de son compère saxophoniste Jean-Charles Richard, nous projète tous azimuts dans des explorations harmoniques, timbrales et rythmiques. La rencontre inédite des deux experts claviéristes — Benjamin Moussay et Josef Dumoulin — brille dans un tourbillon de sons antigravitationnels, et le jeu tout en groove et en couleurs du batteur Franck Vaillant vient souligner l’expédition musicale, par sa densité autant que son apesanteur. En somme, une belle réunion d’étoiles filantes pour placer l’auditeur sur orbite !
Trois personnalités issues d’univers différents. Une alchimie qui confère au groupe une richesse musicale distillée en trois albums aux couleurs variées. De « Frontières » (2004), le premier opus aux reflets latin jazz à l’identité classique de « Chrome » (2013) en passant par « Ojeada » (2010), passerelle aux résonances acoustiques qui a valu au trio le Prix Radio France Révélations Jazz à Juan en 2011. En 2003, Grégory Ott, pianiste désormais chevronné, formé au piano classique et jazz dans la classe de Bernard Struber au conservatoire de Strasbourg, invite le bassiste Franck Bedez et le batteur Matthieu Zirn à fonder un trio. Matthieu Zirn est issu du conservatoire de Strasbourg et de la Drummers Collective School de New-York. On le retrouve auprès d’Alain Souchon, Véronique Sanson, Maxime le Forestier, Patricia Kaas, Matskat, Didier Lockood, Hugh Coltman… Franck Bedez, qui fut un partenaire brillant aussi bien sur scène que sur les 3 albums du trio, quitte le trio en 2016.
Redmaco and The Juliens est un sextuor (groupe de six, pas d’amalgame) énergique revisitant certaines formes sonores appartenues à plusieurs genres musicaux : l’essence d’un groove funky, l’étude des techniques du jazz, le punch reggae/ska d’un son hyper faya et l’attitude désinhibée du rock, sont à la une de cette rencontre entre musiciens d’influences diverses. Un agglomérât de styles variés, que nous essayons de faire vivre à notre manière.. Le groupe est fondé fin 2018 et est géré dans le cadre d’une association éponyme à but non lucrative depuis 2019. Depuis sa création, la formation compte 17 concerts (qu’il s’agisse de scènes professionnelles ou de bars à sous-sol) et sors en novembre 2020 son premier à album 9 titres Funkosphère (40min) mêlant en grande partie des styles différents avec comme ligne directrice un groove déjanté et une envie de se restreindre à aucune limite imposée par les genres.
Iris Capricorn a démarré sa carrière en l’an 2000 en intégrant le groupe Dark Sanctuary (dark atmosphérique, néoclassique) en tant que chanteuse. 9 années riches d’expériences de compositions, de studios d’enregistrement et de concerts en Europe. Après quelques années consacrées ensuite à la photographie, elle créé avec le compositeur Lionel Hubert le duo électropop The Wishing Machine en 2013. Désormais à Strasbourg Iris a décidé de se lancer en solo et de revenir à ses racines atmosphériques et dark qui la définissent pleinement. Actuellement en train de composer son 1er Ep, ses singles “The Pilgrim ” “Disharmony” et “Haiku” posent les jalons et offrent un aperçu de l’univers Capricorn.
Montrez-Moi Vos Muscles, label indépendant de musique athlétique noise & punk, s’exerçant entre les salles de Strasbourg et de Marseille.
PENETRATOR est toujours cette machine infernale qui se nourrie de Thrash, de Punk, de hardcore, de noise rock, afin d’offrir un style puissant, bruyant qui aurait pu naître suite à l’accouplement sauvage de SEPULTURA avec NOMEANSNO…
PENETRATOR fut fondé en ’87 à Strasbourg (France) par Max, très rapidement rejoint par Hamer, Tom et Caro… Le groupe se construisit une rapide réputation en œuvrant dans un « Thrash Metal « des plus radical (influencé par SLAYER, KREATOR, S.O.D, …), survitaminé par la voix gutturale de Caro qui n’avait rien à envier à Sabina Classen (HOLY MOSES)… Mais fin ’90, suite à des problèmes aux cordes vocales, la charmante hurleuse doit abandonner son style « grunt » pour un chant plus…conventionnel. En juin ’92, Caro quitte le groupe et fait place à Rodolphe, qui, en plus de ramener une guitare supplémentaire, imprègne PENETRATOR de nouvelles influences (SONIC YOUTH, DINOSAUR JR, …). En novembre ’93 c’est Tom (basse) qui quitte le groupe et qui est remplacé par Bill qui amène une nouvelle couleur musicale avec son jeu rappelant MOTÖRHEAD ou encore YES ( !)… En 2002 le groupe se sépare…
OUT5IDE joue un rock Skin-Deep… Quelque part entre le dernier Bowie et un Pink Floyd moderne, les cinq expérimentent depuis 2014 des montagnes russes musicales de prog à indie, du jazz au punk pour suivre leur propre ligne… Après “Naked” en 2016, le groupe est de retour en 2020 avec “Tumbleweeds” leur deuxième album produit par Stéphane Bonacci (Cock Robin, One Armed Man) et masterisé par Robin Schmidt, récemment nommé aux Grammy awards…
Label indépendant créé en 2020 à Strasbourg, Original Tape Records propose un accompagnement à 360 degrés aux artistes qu’elle défend. Production phonographique, promotion, structuration, management et mise en réseau, le label propose un accompagnement de développement global. Original Tape Records est né de la volonté de défendre et remettre au goût du jour le bon vieil esprit groove sous toutes ses déclinaisons. Il accompagne actuellement le groupe strasbourgeois Funkindustry. Le label se consacre également à la mise en réseau et l’export de projets en Asie.
10 rue du Hohwald Strasbourg 67000 France
ROSTER
La Sturm Production a pour vocation de soutenir et promouvoir la scène jazz strasbourgeoise : jeunes talents et nouveaux groupes, petits noms et grands espoirs, des femmes et des artistes indépendants, pourvu qu’ils s’inspirent du jazz, de sa spontanéité et de son goût de la liberté.