L’énergie folle que nous propose 24 Karamelo dans ses titres est l’une de ses plus grandes forces. Techniquement, c’est un artiste chez qui l’on ressent bien l’affiliation à Gothvm Records.
Strasbourg 67000 France
Après avoir enregistré deux projets à la 75ème session, Harbor & Hexpir continuent de distiller au compte-gouttes apparitions/morceaux et featuring de qualité. Les deux rappeurs vous invitent dans leur univers entre rap technique, introspection et mélancolie.
Rappeur déjà bien identifié sur la scène strasbourgeoise, 911 représente le quartier du Neuhof, comme son compère Boga. Il nous a très rapidement séduit avec ses textes qui respirent la rue, le tout accompagné de refrains chantés dont il a le secret. Il également le sosie officiel de Drake.
Shenzi est un artiste « tout-terrain ». C’est d’ailleurs ainsi que son entourage le défini le mieux. Il sait s’adapter à toutes les prods tout en gardant sa base trap qu’il a su développer depuis plus d’un an.
Techniquement à l’aise, il utilise son talent d’écriture pour prendre un peu de recul sur toutes ces choses sérieuses qu’on peut parfois se raconter, et les tourne à la rigolade, voire parfois même à la dérision.
JACK CHIRAQ est un jeune rappeur spécialiste des freestyles comme peut l’attester sa page Instagram. Il propose un rap très cru qui respire l’authenticité, ce que nous ressentons à l’écoute de ses textes.
Originaire de Haguenau, en Alsace, Predacid est un jeune DJ et producteur de 23 ans. Navigant à travers diverses influences telles que la techno, l’acidcore, la house ou même la trance, son univers se traduit plus par son atmosphère lunaire et planante que par un style bien défini. Président du collectif TPN, il se produit principalement sur Strasbourg au travers de DJ sets mêlant acids incisifs et kicks pesants. Au cours des 3 dernières années, il a pu jouer aux côtés d’artistes tels que Jacidorex, Darktek, 999999999, Ling Ling, NZ42, BangBass, Hypnoise Theory, bRz & Stije, Asphalt Pirates, Iridium, Guigoo, Miltatek, Penn Ak, Acid Wave, DJI, Stannik, Yannøu, Basada, Nils Van Zandt et bien d’autres.
Wise Morons –– Max Muhlheim [chant lead, guitare, saxophone], Jérémie “Jee Lone” Héaulme [guitare lead], Jeremy Tracy [basse], Xavier Gerber [batterie, percussions], et Léo “Mezzo Millo” Pfister [piano, synthé] –– au départ, est un duo de bons copains (Max Muhlheim et Jérémie Héaulme) qui s’est agrandi jusqu’à devenir un groupe redoutable, complètement indépendant, de 5 jeunes loups fougueux, dans un style Rock Alternatif tout à fait unique aux influences d’artistes comme Sticky Fingers, Skegss, Ocean Alley ou encore Tame Impala, avec cette petite vibe du terroir australien qui fait à la fois planer et s’exciter. Quel bonheur.
La balance instinctive des relations humaines trouve écho dans les échanges aériens de SEDNA. L’impact des baguettes sur les peaux suantes, leur souffle transmis de proche en proche aux vibrations intimes des boyaux d’acier de la guitare électrique, qui elles-mêmes s’écoulent avec violence dans les basses fréquences d’un orgue trébuchant.
À travers une musique indomptable et passionnée, Jeremy Lirola avec Denis Guivarc’h, Max Sanchez et Nicolas Larmignat, veulent revenir à l’essentiel : la liberté. Celle qui consiste à détourner les lignes et brouiller les mots-clés. Mock the Borders veut dire « moquer les frontières », les replis sur soi dans la vie et entre les pays, mais aussi dans la musique où les genres ne font que rétrécir les champs de vision. Après le projet Uptown Desire et l’univers amoureux new-yorkais, Mock The Borders s’inscrit dans une recherche tendue vers l’Autre. Là où Ornette Coleman, précurseur du free jazz et maître à penser de cette nouvelle création, a su créer un son que chaque individu était libre de percevoir et d’échanger sans en altérer le sens et sans imitation.
Saxophoniste depuis l’âge de huit ans, arrangeur et compositeur, Franck Wolf a étudié le saxophone et les percussions au Conservatoire de Strasbourg. (Médaille d’or en saxophone et en musique de chambre). Depuis 2004, Franck a participé, aux cotés de Biréli Lagrène, à 4 albums, un DVD parus chez Dreyfus Jazz et Universal, et à plus de 500 concerts à New-York, Montréal, Moscou, Vienne, Marciac, La Haye, Istanbul, Paris … Il joue toujours régulièrement en trio, en quartet ou en quintet avec le guitariste. http://www.bireli-lagrene.fr Membre fondateur des groupes straSax et Triophone, il crée en 2011 le Franck Wolf Trioavec Marcel Loeffler à l’accordéon et Davide Petrocca à la contrebasse (CD « Bol d’air » paru en février 2013). Depuis janvier 2014, Mieko Miyazaki et Franck Wolf unissent leur musique, en duo, afin et de faire découvrir au public la sublime harmonie entre le koto, instrument représentatif du Japon, et le saxophone. (CD « Dankin » paru en juin 2015) Son dernier album « Franck Wolf & friends – Live 2013-2017 » est sorti fin 2017, il regroupe les meilleurs moments issus de 7 concerts avec 7 formations différentes, une vingtaine de musiciens, dont André Ceccarelli, Sébastien Giniaux, Gregory Ott, Anne Sila, Matskat…
Le saxophoniste Michael Alizon invite le pianiste Jean-René Mourot pour la création d’un nouveau répertoire : “Les couloirs du temps”, en janvier 2015. Les deux musiciens se lancent dans une série de dialogues, inspirés du jazz, des musiques improvisées, et du rock, dans un son et une interprétation actuelle. L’écriture est innovante par sa confrontation entre des influences comme le blues, la musique de Philip Glass, les comptines, et le langage coloré du hard-bop. Ils croisent ici leurs expériences, leurs sensibilités musicales, autant écrites qu’improvisées. Le répertoire est conçu autour de pièces écrites par les deux protagonistes, le leitmotiv étant le temps : le temps passé, le temps présent, mais aussi le temps de la rencontre, du dialogue, le temps musical, le tempo… Le concert peut s’apparenter à un récital chambriste et intimiste, sans aucune forme d’électronique, entièrement acoustique. Dans les compositions, on retrouve une écriture contrapuntique et rigoureuse, dans un jeu de précision, et des moments improvisés en rapport avec les éléments d’écriture, le tout dans une conscience de l’instantané. La complicité entre les deux musiciens permet un jeu très varié dans les dynamiques, et une grande spontanéité dans le déroulement des pièces. La légèreté de la formule permet un espace de liberté, et de surprise dans l’interprétation du répertoire.
Un Fender Rhodes poussé dans ses derniers retranchements, un rappeur américain, des machines, des morceaux hypnotiques teintés d’electro, de l’improvisation surinvestie… voici les ingrédients de l’univers artisanal d’Elektrisch + Mr.E.
Instrument rare aux racines orientales, le tarhu accompagne Nicolas Beck dans son riche parcours à la croisée du jazz et des musiques du monde. Il déploie ses mystères dans un concert mariant sonorités envoûtantes et matières électriques, texte engagé et œuvre graphique en mouvement. Dans un univers personnel, Nicolas Beck propose un objet unique, fruit de ses expériences métissées. Un mélange de musique écrite et improvisée, sur un instrument étonnant, à la fois résolument moderne et venant d’une autre époque. Comme un écho aux textes de Lagarce, Nicolas Beck joue une musique introspective, qui porte un regard à la fois sur le monde qui nous entoure mais aussi sur nous même. De longues mélopées y côtoient des rythmiques aux accents sauvages, on y voit se succéder moments suspendus et ambiances plus électriques, l’improvisation ayant une place privilégiée dans le répertoire. Revisiter les sons acoustiques, les transformer, les tordre ou les adoucir à l’extrême, dans une musique singulière, tel est le sujet de cette expérience sensorielle. « Raconter le Monde, ma part misérable et infime du Monde. La part qui me revient… »
Quartet Lines, dans sa formation originale, se rencontre au conservatoire de Strasbourg autour des compositions de son contrebassiste Phillip Klawitter en 2013. Le temps passe et des éléments changent. Aujourd’hui le groupe est composé de Pierre Durand (btr), Jérémie Revel (e-gtr), Jean-Baptiste Juzscsak (sax alto, baryton) et de Phillip Klawitter qui jouent un mélange de musique improvisée, de rock, de mélodies de musique classique ainsi que d’ambiances inspirées de groupes tels qu’Overseas (Elvin Opsvik) ou Alas No Axis (Jim Black). Leur musique et leur connexion sur scène est pleine d’énergie et d’émotions. Ils composent, boivent et jouent pour les amateurs de rock, les personnes aimant la musique instrumentale ainsi que les craintifs des connotations du mot « jazz ».
Ce nouveau trio est né de la rencontre entre le pianiste Christophe Imbs et la batteuse Anne Paceo. Leurs envies musicales ont pris forme avec le contrebassiste Matteo Bortone pour ce disque. C’est Joan Eche-Puig qui tient la contrebasse pour les concerts. Ce nouveau trio est né de la rencontre entre le pianiste Christophe Imbs et la batteuse Anne Paceo. Leurs envies musicales ont pris forme avec le contrebassiste Matteo Bortone pour ce disque. C’est Joan Eche-Puig qui tient la contrebasse pour les concerts. Le pianiste utilise des effets électriques en plus du piano acoustique, ce qui donne à ce trio un son très reconnaissable.
Des tempos qui se dilatent dans un roulis de machine à laver élastique. Les amarres sont larguées et La Strizza navigue vers des mélodies de sirènes lointaines. Enveloppé de brouillards harmoniques persistants comme le fond diffus d’une adolescence punk pop, le trio construit avec obstination son lego rythmique, mais voilà qu’une bourrasque de particules électroniques les contraint au silence et les oblige à pagayer vers de nouveaux rivages…
Inspiré par l’image d’un univers en perpétuel expansion tel que retranscrit par le télescope spatial Hubble, l’Expanding Universe Quintet vient prendre cette métaphore au pied de la lettre pour y trouver une source inépuisable d’inspiration et un fondement pour l’écriture et l’improvisation. La musique du Quintet se construit à travers une exploration constante, jonglant entre trajectoires connues et inconnues, et partant à la recherche de contrées musicales encore non-explorées L’écriture ciselée de Michael Alizon, accompagné de son compère saxophoniste Jean-Charles Richard, nous projète tous azimuts dans des explorations harmoniques, timbrales et rythmiques. La rencontre inédite des deux experts claviéristes — Benjamin Moussay et Josef Dumoulin — brille dans un tourbillon de sons antigravitationnels, et le jeu tout en groove et en couleurs du batteur Franck Vaillant vient souligner l’expédition musicale, par sa densité autant que son apesanteur. En somme, une belle réunion d’étoiles filantes pour placer l’auditeur sur orbite !
Trois personnalités issues d’univers différents. Une alchimie qui confère au groupe une richesse musicale distillée en trois albums aux couleurs variées. De « Frontières » (2004), le premier opus aux reflets latin jazz à l’identité classique de « Chrome » (2013) en passant par « Ojeada » (2010), passerelle aux résonances acoustiques qui a valu au trio le Prix Radio France Révélations Jazz à Juan en 2011. En 2003, Grégory Ott, pianiste désormais chevronné, formé au piano classique et jazz dans la classe de Bernard Struber au conservatoire de Strasbourg, invite le bassiste Franck Bedez et le batteur Matthieu Zirn à fonder un trio. Matthieu Zirn est issu du conservatoire de Strasbourg et de la Drummers Collective School de New-York. On le retrouve auprès d’Alain Souchon, Véronique Sanson, Maxime le Forestier, Patricia Kaas, Matskat, Didier Lockood, Hugh Coltman… Franck Bedez, qui fut un partenaire brillant aussi bien sur scène que sur les 3 albums du trio, quitte le trio en 2016.
Redmaco and The Juliens est un sextuor (groupe de six, pas d’amalgame) énergique revisitant certaines formes sonores appartenues à plusieurs genres musicaux : l’essence d’un groove funky, l’étude des techniques du jazz, le punch reggae/ska d’un son hyper faya et l’attitude désinhibée du rock, sont à la une de cette rencontre entre musiciens d’influences diverses. Un agglomérât de styles variés, que nous essayons de faire vivre à notre manière.. Le groupe est fondé fin 2018 et est géré dans le cadre d’une association éponyme à but non lucrative depuis 2019. Depuis sa création, la formation compte 17 concerts (qu’il s’agisse de scènes professionnelles ou de bars à sous-sol) et sors en novembre 2020 son premier à album 9 titres Funkosphère (40min) mêlant en grande partie des styles différents avec comme ligne directrice un groove déjanté et une envie de se restreindre à aucune limite imposée par les genres.