sortie de “Malala Beat”, nouvel album de ZARGA [punk rock / Strasbourg]

autoportrait
En ce temps là, ZARGA, petit être barbu malfaisant s’auto-hypnotisant pour se doter de pouvoirs destinés si besoin à se venger du public qui envisagerait de le bouder, dit à ses disciples : « Tout le monde assis et au signal levez-vous, faites un tour sur vous-mêmes en criant Yeah ! ».
Et ils le firent, ces imbéciles.

Encouragé par tant de béate obéissance , ZARGA décida de pousser le bouchon un peu plus loin, histoire de voir : ZARGA règle ta voiture et tes problèmes d’argent, change le plomb mou en or dur, vide et ponce sans douleur les vilains furoncles par le seul effet de son redoutable regard de truite au bleu, purifie durablement ton haleine de poney, t’assure chance au jeu ET en amour, enclenche le processus de retour de l’être aimé, te permet de participer à des colin-maillard naturistes avec des créatures de rêve, te promet une armée de chouettes amis dédaignant les réseaux sociaux, est le solide représentant terrestre d’une puissance divine de composition gazeuse, bref ZARGA t’offre ni plus ni moins tout ce qui te fera plaisir, monts, merveilles etc.., à condition de savoir être bien patient.
Et ses disciples firent « Yeah ! », encore une fois.

Alors ZARGA s’arracha les poils de la barbiche, se frappa violemment la tête sur le coin d’un ampli, émi un grognement de douleur et décida de se la jouer « formation orchestrale jouant vite, fort et mal » pour le simple plaisir de faire siffler l’oreille et vibrer l’entrecuisse.

Depuis, à l’occasion de ses multiples tournées mondiales dans tel bar, salle des fêtes ou ferme d’élevage hélicicole, ZARGA n’a de cesse de prêcher en toute simplicité et dans le respect de la dignité humaine, LA bonne parole, la vraie, l’unique.

ZARGA

communiqué
Jouer vite, fort est mal est une chose.
Encore faut-il promouvoir ce savoir-faire approximatif et le faire-savoir, ahahah…
C’est pourquoi Zarga, riante formation orchestrale basse-guitare-batterie-voix, a immortalisé ses plus belles pièces musicales sur une splendide galette de vinyl rouge translucide sobrement baptisée “Malala Beat”. Cette galette, Zarga la projettera à la face du public ébahi au Mudd Club de Strasbourg, le jeudi 28 avril à partir de 21h.
Une éblouissante série de compositions originales qui abordent de front les joies de l’existence sans jamais sombrer dans la facilité: l’amour physique avec des animaux morts, la magie des vulves de Bagdad, la névrose du quidam qui joue avec sa verge dans son bain, les descentes de tripes le long du mur, les escargots nés pour être avalés avec de l’ail…
Alors ce jeudi annulez tout, dites “pas ce soir j’ai Malala Beat au Mudd”, venez et prenez en tous.

facebook