adhésion de la RÉGION ALSACE au Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Cafés cultures »

communiqué

Par décision de sa commission permanente réunie le 16 février 2015, la Région Alsace est devenue adhérente du Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Cafés cultures », qui gère un fonds d’aide à l’emploi artistique pour les cafés et les hôtels restaurants en Alsace.

Vous êtes nombreux à proposer des concerts et spectacles de forme légère, adaptables à des lieux atypiques tels que des cafés. Le GIP « Cafés Cultures » et la Région s’associent pour soutenir ce gisement d’emplois artistiques et souhaitent contribuer ainsi à la vie culturelle dont vous êtes les acteurs.

Ce fonds national d’aide à l’emploi artistique croise financements publics et privés afin de prendre en charge une partie des coûts salariaux liés à l’emploi artistique dans les cafés de moins de 200 places

Nous avons le plaisir de vous convier à une réunion d’information et d’échanges qui se tiendra :

Samedi 19 septembre 2015 à 17 h à 18 h

A La Libellule, 6 rue de la Grenouillère à Colmar

Merci de confirmer votre présence avant le 12 septembre prochain à

Le service du développement culturel et audiovisuel de la Région Alsace pourra également vous renseigner sur le fonds et centraliser vos propositions de spectacles et concerts, pour les faire connaître aux établissements adhérents. http://www.region.alsace/cafescultures

Au plaisir de vous rencontrer le 19 septembre.

L’équipe du GIP  « Cafés Cultures »

Cafés-cultures


Le dispositif en quelques mots

Quels sont les objectifs du dispositif national ?
Contribuer au développement de la création, l’emploi, la pratique artistique et de sa représentation dans les cafés cultures, et accroître l’accès d’un large public à la culture et au spectacle vivant.

Qu’est-ce que le fonds d’aide à l’emploi artistique ?
Le fonds vient soutenir la production de spectacles vivants dans les cafés-cultures en prenant en charge financièrement une partie des coûts salariaux associés aux emplois artistiques (artistes et techniciens). La prise en charge est proportionnelle aux nombres de salariés engagés.

Qui en sont les bénéficiaires ?
Les établissements privés détenteurs d’une licence de débit de boisson et/ou de restaurant, relevant de la Convention collective des CHR, disposant d’une jauge de moins de 200 places ; et les artistes interprètes qui sont les bénéficiaires indirects du fonds d’aide à l’emploi.

Qui sont les membres du GIP « Cafés Cultures » ?
Le GIP « Cafés Cultures » est composé de 4 collèges : les membres fondateurs de droit public, et de droit privé, les membres adhérents de droit public et de droit privé. Les membres fondateurs sont le Ministère de la Culture et de la Communication, la Région des Pays de la Loire, la Ville de Nantes et la Ville de Montreuil au titre des collectivités territoriales, le SNAM-CGT, le SYNPTAC-CGT, le SFA – CGT, l’UMIH, la CPIH, le Collectif Culture Bar-bars, le Pôle régional des musiques actuelles en Pays de la Loire et Le RAMA.

Montant des aides
L’aide correspond à la prise en charge de 26% à 65% de la masse salariale sur la base du cachet minimum brut indiqué par la Convention Collective Nationale du Spectacle Vivant Privé selon le nombre de salariés.

  • A partir de 3 artistes salariés, le salariat d’un technicien pourra être pris en charge sur la même base de calcul que pour les artistes.
  • Pour 1 artiste salarié : 26% du coût employeur sur la base du salaire minimum.
  • Pour 2 artistes salariés : 26% du coût employeur sur la base du salaire minimum.
  • Pour 3 artistes salariés : 39% du coût employeur sur la base du salaire minimum.
  • Pour 4 artistes ou 3 artistes et 1 salarié non artiste (technicien) : 49% du coût employeur sur la base du salaire minimum.
  • Pour 5 artistes ou 4 artistes et 1 salarié non artiste (technicien) : 54% du coût employeur sur la base du salaire minimum.
  • Pour 6 artistes et 5 artistes et 1 salarié non artiste (technicien) : 60% du coût employeur sur la base du salaire minimum.
  • Pour 6 artistes et 1 salarié non artiste (technicien) : 65% du coût employeur sur la base du salaire minimum.